Hans SEILER (Neuchâtel 1907- Chennevières 1986), "Le Jardin", 1957.

Le Jardin montre un travail rythmique par bandes horizontales coupées de verticales selon un treillis laissant percer des allusions figuratives. Cela montre l’influence de Bissière dont Seiler fut l’élève et demeura toujours proche. La vallée de la Dordogne, source d'inspiration depuis 1939, témoigne du renoncement à l'attractivité des couleurs vives pour une palette grisée de bleus, de verts ou d'ocre. En 1978, lors de son premier voyage en Espagne, il retrouve Le Greco (1541-1614) avec lequel il est dans l'harmonie d'une même quête spirituelle et dont il transpose la vision effilée des personnages dans l’élan à l'Alcazar de Ségovie.