Le Radeau de Jean-Michel Charpentier
Musée des Beaux-Arts (aile nord) du 4 mars au 11 avril 2010
Jean-Michel Charpentier est peintre, illustrateur et professeur d’art plastique. Il expose dans de nombreuses galeries à Bordeaux et en France.
Inspiré par le tableau de Géricault « Le radeau de la Méduse », il réalise entre 2004 et 2008 « son radeau » : peinture spectaculaire de par ses dimensions (20 mètres sur 7), sombre souvent où se mêlent de nombreuses citations picturales.
Inspiré par le tableau de Géricault « Le radeau de la Méduse », il réalise entre 2004 et 2008 « son radeau » : peinture spectaculaire de par ses dimensions (20 mètres sur 7), sombre souvent où se mêlent de nombreuses citations picturales.
« 17 juin 1816. La frégate royale « La Méduse » quitte Rochefort à destination du Sénégal. Le commandant commet une erreur de navigation et la frégate s’échoue… au large du Cap Blanc... On décide de construire à la hâte un immense radeau qui doit accueillir près de 150 personnes et que l’on nommera « la machine ». Ses dimensions sont donc hors du commun : 20 mètres sur 7 mètres. Mais sous le poids des hommes celui-ci s’enfonce… C’est le début d’un drame fait de combats sanglants, de scènes de cannibalisme qui durera 13 jours.
188 ans après, lisant le récit de Corréard et Savigny, miraculés de l’odyssée, je décide de travailler sur la thématique très contemporaine de cette tragédie... Peindre les « naufragés » à leur taille réelle me permet d’étudier des attitudes, des comportements… et de questionner les relations humaines. Les corps, les pieds, les mains, les visages deviennent langage. La grandeur de la toile permet également d’y inclure de nombreuses références picturales, historiques, sociales et religieuses.…» Jean-Michel Charpentier
188 ans après, lisant le récit de Corréard et Savigny, miraculés de l’odyssée, je décide de travailler sur la thématique très contemporaine de cette tragédie... Peindre les « naufragés » à leur taille réelle me permet d’étudier des attitudes, des comportements… et de questionner les relations humaines. Les corps, les pieds, les mains, les visages deviennent langage. La grandeur de la toile permet également d’y inclure de nombreuses références picturales, historiques, sociales et religieuses.…» Jean-Michel Charpentier
Le Musée des Beaux-Arts met en perspective le tableau de J-M Charpentier avec une copie du tableau de Géricault réalisée par Jacques Edouard Jabiot, en 1827, conservée dans les collections du Musée.