Le 19e siècle, du Romantisme à l’Impressionnisme
Aile Bonheur-nord du musée
Les années romantiques et la peinture d’histoire
Le courant romantique (1830-1860) met au cœur de ses préoccupations l’être humain dans son individualité, avec ses passions, ses nostalgies et ses souffrances. Delacroix en est le chef de file. Sujet noble par excellence, la peinture d’histoire, représentée ici par l’œuvre de Gros, se teinte de romantisme dans le traitement des émotions.
Eugène Delacroix, La Grèce sur les ruines de Missolonghi, 1826.
Photo : F. Deval.
Eugène Delacroix, La Chasse aux lions, 1854-1855.
Photo : F. Deval.
La peinture d’histoire, entre académisme et réalisme
L’académisme se développe sous la Monarchie de Juillet (1830-1848) avant de s’épanouir sous le Second Empire (1852-1870). Bouguereau et Gérôme incarnent ce style marqué par la référence à l’Antique et le « Beau Idéal » inspiré par Raphaël.
Jean Léon Gérôme, Bacchus et l'Amour ivres, 1850.
Paysages et peinture animalière
De nouvelles inventions, comme celle du tube de peinture, vont permettre aux artistes de peindre sur le motif, en plein air : c’est la naissance du paysage moderne. Sujet en vogue dans la peinture nordique du 17e siècle, la peinture animalière, apparentée au paysage, connaît un regain remarquable au 19e siècle. Bordeaux a vu naître en 1822 l'une des plus brillantes spécialistes du genre, Rosa Bonheur.
Rosa Bonheur, La Foulaison des blés en Camargue, 1864-1899.
Photo : L. Gauthier.
Impressionnisme et naturalisme
L’impressionnisme, peu représenté dans les collections, se retrouve néanmoins dans la liberté de la touche des œuvres de Morisot, de Renoir et plus tardivement chez le Bordelais Alfred Smith. Le réalisme ouvre la voie à des sujets populaires inspirés des classes ouvrières et du monde paysan, traités en grand format comme chez Buland.
Berthe Morisot, Le Neveu de Berthe Morisot, 1876.