Pierre Auguste RENOIR, Paysage de Cagnes

Paysage de Cagnes, Pierre Auguste RENOIR, vers 1915

En 1907, Renoir achète la propriété des Collettes, sur les hauteurs de Cagnes, où il résidera désormais. Il est physiquement affaibli mais ne cesse de peindre sa famille, ses modèles et les vallonnements de ce vaste domaine aux oliviers centenaires. Ce décor resté sauvage est l’écrin de ses nus épanouis ; il a donné naissance aussi à des toiles de plus petites dimensions, dans lesquelles l’artiste célèbre une nature qui lui ressemble, dans sa libre profusion que l’âge ne contraint pas. La lumière frémit dans l’émail des touches, caresse le sol herbeux, argente les feuillages, parcourt les vieux troncs.

Albert Marquet, à qui ce Paysage de Cagnes a appartenu, a rencontré Renoir en compagnie de Matisse qui, de Nice, suit avec ferveur le travail de l’artiste : « Ce qu’il fait est toujours de plus en plus beau », écrit le Bordelais à l’historien de l’art Élie Faure en mai 1918.

 

Pierre Auguste RENOIR, Paysage de Cagnes, vers 1915

Pierre Auguste RENOIR, Paysage de Cagnes, vers 1915