Slam sur La Nature morte à la vielle de Roland De La Porte
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Slam devant La nature morte à la vielle de Roland De La Porte, texte par Maëlle
Épilogue des soirs passés à sceller ses secrets.
Dans une boite d’ivoire, un passé tracé sans craie
Il a versé de l’huile sur un tableau,
Pour que brûle l’éternité
La pudeur des murs en pierres effleure les poires en apparence
Les couleurs vivent en lumière de peur que les soirs se parent d’absence
Quand Déteint sur la table sombre le talent de ses 10 doigts
Le peintre se livre dans l’ombre tout en parlant la langue de bois
Un insolent silence s’immisce dans ce ciment
Il rêve de trahir la chance et les chiffres des châtiments
Mais quand les fautes s’y mêlent, pleurant prêt de notre vielle,
Entends ces notes si brèves,
L’horloge qui se joue de nous
Il a versé de l’huile sur un tableau,
Mais l’allure mature d’un arôme suspend au vice sa transparence,
Est-il ivre de ses pêches au rhum ou de l’emprise du temps qui avance
Des mots aux décibels puis des rêves aux dés si beaux
Un jeu d’enfants irréel qu’il cachera sous des rideaux
On idole cet art divin, mais l’artiste en reste humain
Comme un raisin sans vin,
Qui résiste quand il se peint ?
Il a versé de l’huile,
Mais l’épilogue se fixe sur cette toile que personne ne nous lit
Sans bruit s’endorment les étoiles, paradoxe de l’oubli
Des délices les plus impures,
Chez Roland De La Porte
Il a compris le cycle de la nature,
En se hâtant de la peindre morte.
Il a versé de l’huile sur un tableau,
Pour que brûle l’éternité
La pudeur des murs en pierres effleure les poires en apparence
Les couleurs vivent en lumière de peur que les soirs se parent d’absence
Quand Déteint sur la table sombre le talent de ses 10 doigts
Le peintre se livre dans l’ombre tout en parlant la langue de bois
Un insolent silence s’immisce dans ce ciment
Il rêve de trahir la chance et les chiffres des châtiments
Mais quand les fautes s’y mêlent, pleurant prêt de notre vielle,
Entends ces notes si brèves,
L’horloge qui se joue de nous
Il a versé de l’huile sur un tableau,
Mais l’allure mature d’un arôme suspend au vice sa transparence,
Est-il ivre de ses pêches au rhum ou de l’emprise du temps qui avance
Des mots aux décibels puis des rêves aux dés si beaux
Un jeu d’enfants irréel qu’il cachera sous des rideaux
On idole cet art divin, mais l’artiste en reste humain
Comme un raisin sans vin,
Qui résiste quand il se peint ?
Il a versé de l’huile,
Mais l’épilogue se fixe sur cette toile que personne ne nous lit
Sans bruit s’endorment les étoiles, paradoxe de l’oubli
Des délices les plus impures,
Chez Roland De La Porte
Il a compris le cycle de la nature,
En se hâtant de la peindre morte.
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Street Def Records, partenaire du musée des Beaux-Arts depuis quatre ans, vous propose une visite inédite en poésie du musée. Il vous permet de découvrir les œuvres sous un jour nouveau et notamment Les Quais de Bordeaux d’Alfred Smith, La Nature morte à la vielle de Roland de la Porte et l’Homme à la main sur le cœur de Frans Hals, mêlant les textes de Maëlle, de Maras et la clarinette basse de Titouan.
Poésie, slam, et musique sont au rendez-vous !