Portrait of a Lady : Peintures et photographies américaines en France, 1870-1915
Musée des Beaux-Arts de Bordeaux du 25 septembre 2008 au 25 janvier 2009
L’exposition Portrait of a Lady réunit, sur le thème de la femme, une sélection des plus remarquables peintures et photographies pour la période 1870-1915, provenant des collections publiques françaises. À ce brillant ensemble est associée une sélection d’oeuvres issues de la collection de la Terra Foundation for American Art de Chicago sur le même thème.
Ce projet d’exposition est né à la suite de la constitution en 2006, de la base de données La Fayette sur les oeuvres américaines dans les collections publiques françaises, grâce à une bourse de la Terra Foundation for American Art et de la Luce Foundation.
L’exposition s’attache à montrer la richesse des collections françaises en matière d’art américain du XIXème et du début du XXème siècle, et en particulier celles du musée d’Orsay.
Achetées par l’État aux Salons, ces oeuvres attestent non seulement de l’intégration de nombreux artistes américains dans le monde de l’art français officiel, mais également de l’intérêt régulier des pouvoirs publics pour cet art.
Pour les artistes américains de cette génération, la présence de leurs oeuvres dans les collections nationales françaises est un gage de prestige favorisant leur réussite dans la capitale européenne de l’art et aux États-Unis. Ainsi, nombre d’entre eux n’hésitent pas à offrir leurs oeuvres au musée du Luxembourg comme le firent entre autres Cecilia Beaux ou Mary Cassatt. John White Alexander, dont le tableau Le Noeud Vert avait été acheté, propose en 1898 d’offrir en échange Le Portrait Gris, le peintre souhaitant être représenté par une oeuvre plus importante.
Enfin, une sélection de photographies provenant de la revue Camera Work issues du remarquable fonds photographique d’Orsay complète de manière passionnante cette exposition.
De fait, la photographie n’avait alors de cesse de se confronter à la peinture.
Les photographes pictorialistes George Seeley, Clarence H. White, Gertrude Käsebier ou Edward Steichen manifestent une prédilection pour les représentations féminines.
Photographies et tableaux témoignent au même moment de l’influence d’une esthétique japonisante - absence de profondeur, cadrages audacieux, sens décoratif de la ligne - tandis que les interventions sur les épreuves, les jeux de reflets et de flou tentent d’apparenter photographies et peintures.
Ce projet d’exposition est né à la suite de la constitution en 2006, de la base de données La Fayette sur les oeuvres américaines dans les collections publiques françaises, grâce à une bourse de la Terra Foundation for American Art et de la Luce Foundation.
L’exposition s’attache à montrer la richesse des collections françaises en matière d’art américain du XIXème et du début du XXème siècle, et en particulier celles du musée d’Orsay.
Achetées par l’État aux Salons, ces oeuvres attestent non seulement de l’intégration de nombreux artistes américains dans le monde de l’art français officiel, mais également de l’intérêt régulier des pouvoirs publics pour cet art.
Pour les artistes américains de cette génération, la présence de leurs oeuvres dans les collections nationales françaises est un gage de prestige favorisant leur réussite dans la capitale européenne de l’art et aux États-Unis. Ainsi, nombre d’entre eux n’hésitent pas à offrir leurs oeuvres au musée du Luxembourg comme le firent entre autres Cecilia Beaux ou Mary Cassatt. John White Alexander, dont le tableau Le Noeud Vert avait été acheté, propose en 1898 d’offrir en échange Le Portrait Gris, le peintre souhaitant être représenté par une oeuvre plus importante.
Enfin, une sélection de photographies provenant de la revue Camera Work issues du remarquable fonds photographique d’Orsay complète de manière passionnante cette exposition.
De fait, la photographie n’avait alors de cesse de se confronter à la peinture.
Les photographes pictorialistes George Seeley, Clarence H. White, Gertrude Käsebier ou Edward Steichen manifestent une prédilection pour les représentations féminines.
Photographies et tableaux témoignent au même moment de l’influence d’une esthétique japonisante - absence de profondeur, cadrages audacieux, sens décoratif de la ligne - tandis que les interventions sur les épreuves, les jeux de reflets et de flou tentent d’apparenter photographies et peintures.