Trésors d'art polonais : chefs d'oeuvre des Musées de Pologne
Exposition du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux présentée à la Galerie des Beaux-Arts du 5 mai au 31 juillet 1961. 11e exposition du Mai Musical de Bordeaux
Préface du catalogue de l'exposition par Jacques Chaban-Delmas, maire de Bordeaux, Président de l'assemblée Nationale :
"Des le Moyen Age, les circonstances politiques s'y prêtant, des relations d'amitié s'établirent entre la Pologne et la France.
Déjà la peinture constituait une expression polonaise : aux œuvres des Maîtres anonymes des XIVe et XVe siècles s'ajouteront les portraits de Michalowski, Rodakowski, Orlowski. Leur présence à l'Exposition de Bordeaux permet d'apprécier la place occupée par les Ecoles polonaises dans le mouvement pictural universel.
Au XVIIIe siècle, l'influence française s'exerça sur la Cour, dans tous les domaines artistiques : architectes, peintres, sculpteurs, furent mandés à Varsovie. Deux exemples illustrèrent l'importance des tâches accomplies par nos compatriotes : le Roi Stanislas-Auguste choisit, pour embellir sa capitale, le plus célèbre d'entre eux, Victor Louis, à qui Bordeaux doit son Grand-Théâtre; Norblin de La Gourdaine créa une Ecole de peinture polonaise dont notre Exposition doit permettre de mesurer la valeur.
L'engouement de la bourgeoisie pour tout ce qui venait de France seconda le goût royal : David et Mme Vigée-Lebrun, à leur tour, reçurent des commandes.
Ces toiles, reliées directement ou non au génie français nous reviennent pour quelques semaines, grâce à la grande amabilité des autorités polonaises et de leurs représentants à Paris. Elles sont accompagnées de chefs-d'œuvre provenant des grands Musées polonais. Elles attestent de la sûreté de goût et du talent créateur de ce peuple épris d'art et sensible à son enchantement, au point d'avoir donné naissance à l'immortel Chopin."
Déjà la peinture constituait une expression polonaise : aux œuvres des Maîtres anonymes des XIVe et XVe siècles s'ajouteront les portraits de Michalowski, Rodakowski, Orlowski. Leur présence à l'Exposition de Bordeaux permet d'apprécier la place occupée par les Ecoles polonaises dans le mouvement pictural universel.
Au XVIIIe siècle, l'influence française s'exerça sur la Cour, dans tous les domaines artistiques : architectes, peintres, sculpteurs, furent mandés à Varsovie. Deux exemples illustrèrent l'importance des tâches accomplies par nos compatriotes : le Roi Stanislas-Auguste choisit, pour embellir sa capitale, le plus célèbre d'entre eux, Victor Louis, à qui Bordeaux doit son Grand-Théâtre; Norblin de La Gourdaine créa une Ecole de peinture polonaise dont notre Exposition doit permettre de mesurer la valeur.
L'engouement de la bourgeoisie pour tout ce qui venait de France seconda le goût royal : David et Mme Vigée-Lebrun, à leur tour, reçurent des commandes.
Ces toiles, reliées directement ou non au génie français nous reviennent pour quelques semaines, grâce à la grande amabilité des autorités polonaises et de leurs représentants à Paris. Elles sont accompagnées de chefs-d'œuvre provenant des grands Musées polonais. Elles attestent de la sûreté de goût et du talent créateur de ce peuple épris d'art et sensible à son enchantement, au point d'avoir donné naissance à l'immortel Chopin."
Le transport des oeuvres pour l'exposition Trésors d'art polonais, 1961